Depuis mars, Anaïs a monté sa petite entreprise, 1985, avec ses parents. Ensemble, ils chinent, brodent, réparent… et vendent leurs jolies trouvailles.
« Je suis contente quand les pièces partent pour une deuxième vie, surtout quand je les bichonne depuis longtemps. » En mars dernier, Anaïs a monté sa petite entreprise, à côté de son travail. Elle chine des vêtements et accessoires vintage, les remet en état puis les revend.
« Petite, je fouillais dans les malles de mes tantes. J’essayais des chaussures trop grandes, des foulards… Quand j’ai déménagé pour revenir habiter à Compiègne, Maman m’a dit : ‘Viens, on va chiner chez Emmaüs, on refait ton appart’. » Un vrai déclic pour la jeune femme. « On a redécoré des meubles, c’était trop bien ! ».
Mère et fille dénichent ensuite des vinyles puis des fringues… « J’ai le syndrome de la collectionneuse », sourit Anaïs. Les vêtements sont d’abord pour elle, puis pour ses copines. « Quand je vois une jolie pièce, j’ai du mal à la laisser ! » Si bien que chez elle, les jolies pièces remplissent une pièce entière.
« L’idée de monter une boutique en ligne me trottait dans la tête depuis longtemps. Je me suis inscrite sur Etsy, j’ai vendu une mallette en osier aux États-Unis. Je me suis dit : ça commence fort ! » Et ce n’était que le début. Il y a quelques mois, la jeune femme à participer au salon du vintage de Compiègne et les clientes étaient nombreuses sur son stand.
« Ce sont des vêtements qui étaient destinés êre oubliés, made in France, des années 20-30-40. » Anaïs a fait des études d’Histoire, qui lui permettent de dater les pièces qu’elle trouve. Elle se renseigne aussi beaucoup sur internet et dans les livres. « J’ai un oeil exercé. Je me fie à la coupe, au tissu, à la matière, à la façon d’être cousu. »
Sa vente la plus marquante ? « Un petit haut Burberry qui était dans un état calamiteux ! Il avait des traces de jaunissement, j’ai passé au moins 15 soirs à lui faire prendre des bains au bicarbonate. » Certains vêtements ont de belles histoires. « Ce sweat vient de New-York, il a été acheté en 1991 par un couple, c’était leur premier voyage en amoureux. »
Anaïs réalise aussi des broderies, notamment sur des sweats vierges qu’elle trouve en brocante. Et comme Atelier 1985 est aussi et surtout une histoire de famille… « Papa est bricoleur, il retape. Il est capable de faire une lampe à partir d’un manche à balais. Maman coud, elle a l’esprit créatif. On s’amuse bien ! On brode, on crochète, on peint… C’est notre passion commune. Ma cousine Aline quant à elle refait de A à Z des vieux fauteuils. »
Un bonheur de vous lire, ça donne la pêche😃, envie de découvrir ce que vous proposez et de vous suivre autour de Compiègne. Merci pour cette belle initiative 😀