Wilma Choffart est hypnothérapeute depuis deux ans. Installée à Urcel depuis septembre 2022, elle soigne, avec l’hypnose, de nombreux maux : burn-out, dépression, manque de confiance en soi, troubles alimentaires, sevrage tabagique, accidents, deuils… 

Wilma Choffart est hypnothérapeute dans l'Aisne depuis deux ans.

L’impression d’être en “pilote automatique” quand on conduit. Le regard perdu dans le vide, fixant un point au hasard à l’horizon. Sans le savoir, et sans nous en rendre compte, nous entrons tous les jours en état d’hypnose. “C’est un état naturel qu’on ressent toutes les 90 minutes“, explique Wilma Choffart, hypnothérapeute installée à Urcel, près de Laon.

Cette ancienne assistante maternelle, qui a toujours “été attirée par les médecines alternatives”,  s’est formée à l’hypnothérapie pendant deux ans. Si au départ la trentenaire a cumulé cette nouvelle activité avec son métier, l’hypnothérapie “a pris beaucoup d’ampleur rapidement” et est devenue sa profession à part entière, une véritable passion. “Je travaille avec mon cœur, je fais toujours de mon mieux pour être cette personne que j’aurais aimé avoir si j’en avais besoin.”

Après avoir ouvert un cabinet à Presles-et-Boves, l’Axonaise déménage en septembre 2022 pour devenir la voisine de Marion, son amie ostéopathe de longue date, dans un cabinet à Urcel. “Ça faisait partie de notre but de travailler ensemble.”

 “En aucun cas, on ne s’endort ou on fait la poule”

Burn-out, dépression, manque de confiance en soi, troubles alimentaires, gestion des émotions, sevrage tabagique, accidents, deuils… l’hypnothérapie peut soigner de nombreux maux.  Elle est aussi utilisée pour la pose d’un anneau gastrique virtuel pour la perte de poids.

Afin de mieux comprendre comment agit l’hypnose, imaginez le cerveau comme un iceberg. La partie visible au-dessus de la surface de l’eau correspond à notre conscient et utilise 10 % de notre fonctionnement cérébral. Les 90 % restant, immergés sous l’eau, forment notre inconscient. Un inconscient qui agit comme un enfant de 7 ans. Celui-là même que l’on fait passer devant la conscience lors d’une séance d’hypnose.

Lors des séances, Wilma utilise deux méthodes. La première est la méthode RITMO (pour : retraitement de l’information traumatique par mouvements oculaires).  “L’inconscient va aller ranger nos problèmes. On met de côté pour ne pas que le cerveau déborde. On va alors aller rechercher le mouvement oculaire pour soigner le traumatisme”, détaille l’hypnothérapeute.

La deuxième, plus répandue, est l’hypnose ericksonienne, dans laquelle le patient est au cœur du processus de guérison. L’hypnose fait appel à l’imagination. “Plus la personne va s’investir, plus elle va faire l’effort d’imaginer. En aucun cas, on ne s’endort ou on fait la poule, on reste éveillé tout au long de la séance.” Il n’est pas question, non plus, de réceptivité, qui relève de la légende urbaine.

Dans son cabinet à l’ambiance zen, Wilma Choffart propose des séances d’1 h 30.

Dans son cabinet à l’ambiance très relaxante, Wilma propose des séances d’une heure et demie. “Je veux toujours expliquer, qu’on prenne le temps. On explique les étapes, à quoi ça sert, comment la personne va se sentir.

Une séance que nous testons aujourd’hui. Avant de commencer, Wilma nous pose plusieurs questions afin de définir ce sur quoi elle va “travailler”. Bien installée dans le fauteuil, la séance commence. On ferme les yeux, respire profondément… En suivant la voix, très apaisante, de Wilma, notre imagination et notre petit enfant intérieur se mettent en route, on sent nos yeux bouger sous nos paupières. L’hypnothérapeute accompagne ses paroles de petits tapotements juste au-dessus des genoux.

Puis vient la seconde partie. Les tapotements sur les genoux s’arrêtent, la respiration reste lente, une sensation de froid nous parcourt le corps. À laquelle s’associe cette impression d’être clouée dans notre fauteuil, comme incapable de bouger… Tout en étant pleinement conscient de l’endroit où l’on se trouve, on est embarqués par notre imagination. Par association de lieux, de personnes et d’objets, Wilma nous aide à dénouer ces “nœuds” qui, inconsciemment, nous bloquent.

À la fin de la séance, le “retour à la réalité” est quelque peu déroutant. Nos yeux sont un peu humides, il nous faut quelques secondes pour retrouver son esprit, mais une sensation de bien-être s’installe immédiatement.  “Parfois les gens ont besoin de s’extérioriser, de pleurer “, rassure Wilma. En complément, elle nous conseille des huiles essentielles.

Comptez entre 21 jours et trois mois en moyenne pour ressentir les effets d’une séance d’hypnose et que l’inconscient travaille. Si les patients de Wilma lui demandent à la fin d’une séance “Quand est-ce qu’on se revoit ?”, une séance peut s’avérer suffisante pour soigner ce qu’on veut soigner.

Floriane

4 rue des Plantes, 02000 Urcel. Plus d’infos au 06 59 63 31 58, via Messenger, ou sur son compte Instagram.  Possibilité de prendre-rendez-vous en ligne sur https://wilmahypno02.simplybook.it/ 

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