Séverine est la seule micro-ostéopathe des Hauts-de-France. Du bout des doigts, elle apaise vos douleurs, à Villers-Bretonneux, dans la Somme.

Redonner de la liberté aux gens.” C’est le métier de Séverine, micro-ostéopathe à Villers-Bretonneux. “On travaille avec les mêmes lois que l’ostéopathie mais l’approche est complètement différente. C’est très très doux.” La séance commence par un temps d’échange. Lors de la première venue d’un patient, un retour sur sa santé est demandé. “On fait un petit tour en arrière, puis on passe sur la table.” Le travail débute alors par la colonne vertébrale, qui fait le lien entre le corps et le cerveau.

“Poyet est à l’origine de la micro-ostéo, il disait qu’au niveau du toucher, c’était le poids d’un papillon qui se pose sur une fleur.” En effet, les doigts de Séverine dansent avec douceur sur mon corps. J’ai même parfois l’impression qu’elle ne fait que me frôler. “Les gens musclés qui viennent pour la première fois ont l’impression que je ne les touche même pas“, sourit-elle. Le toucher est léger mais plein de neurones informent Séverine, qui travaille sur tout le corps même si la douleur se ressent que sur une épaule ou un genou. “Ce n’est pas forcément de l’endroit douloureux que le problème vient. Peut-être que c’est en fait le pied ou la hanche.

Du bout des doigts, Séverine libère le corps, qui a la capacité de s’auto-guérir. “Au quotidien, on prend sur nous, par exemple lorsqu’on nous fait une réflexion qui ne nous plait pas. Cela vient créer un stress sur le corps. Parfois, on marche sur un petit trou, et un autre petit stress arrive. Le corps gère, gère, puis un jour, il crée une douleur. C’est le seul moyen qu’il a de nous signaler quelque chose.” La mission de la micro-ostéo est de “venir enlever les adaptabilités que le corps a mis en place pour revenir à zéro, pour qu’il puisse de nouveau s’adapter et continuer à vivre“. Elle enlève les émotions, sans passer par la parole.

Les séances s’adressent aux nourrissons comme aux personnes âgées. Les gens ont tendance à venir avant et après l’hiver, en prévention. Parfois, une séance suffit pour faire disparaître une douleur, même si deux sont généralement nécessaires. Des patients viennent même de Belgique, la Samarienne étant la seule à pratiquer la micro-ostéo dans les Hauts-de-France.

Séverine a une formation de travailleur social. “L’humain a toujours été très important pour moi. Je ne trouvais plus mon compte dans mon métier. J’étais encore salariée, je cherchais autre chose.” C’est lors de vacances chez des amis à La Baule qu’elle rencontre son destin. “Je me lève tôt, je prends mon petit café sur la terrasse, je lis le journal pour les estivants et je découvre un article sur la micro-ostéo. Une révélation. Mon mari se lève et je lui  dis : ‘Regarde, je veux faire ça.‘”

Un peu de temps passe avant que Séverine se décide à passer un coup de fil. Un vendredi, elle se décide à prendre son téléphone. Un formateur lui demande de venir le lendemain à Paris, pour le début d’une formation. “Ca n’a pas toujours été facile. Je ne connaissais pas le corps humain, c’était des heures de travail.” Oscar, son squelette, l’a beaucoup aidée. Elle a commencé à travailler en 2015, sur Amiens. Aujourd’hui, elle a construit son cabinet avec son mari, sur son terrain. Et depuis ? “Je m’éclate“. Séverine est également devenue elle-même formatrice, car comme elle le dit : “Je suis vraiment tombée dans le chaudron.

Léa
Photos : Nicolas

4, rue de Verdun à Villers-Bretonneux. Tarif : 50 euros la séance. Remboursé par certaines mutuelles. Plus d’infos sur sa page Facebook, au 06 33 70 29 37 ou à piranseverine@gmail.com.

 

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