Luc Alenvers enchaîne les dates de concerts en France. Rencontre avec cet artiste isarien.
Depuis quand fais-tu de la musique ?
Depuis toujours (sourire). Depuis 1999 de manière professionnelle. Parallèlement à ma carrière solo, je fais des chansons coquines avec les Frippons, et je m’occupe des bébés lecteurs, tous les mercredis matins, à la médiathèque de Crépy-en-Valois. Ce qui m’intéresse, c’est de mélanger les arts, pour moi, c’est l’avenir du spectacle.
Qu’est-ce qui t’inspire dans l’écriture de tes chansons ?
La plupart du temps, c’est l’actualité, ou des morceaux de phrases qui me viennent comme ça. J’ai par exemple écrit sur les attentats de 2015, sur Fukushima. Et dans un autre domaine, sur le retard des trains… C’est du vécu !
Comment décrirais-tu ton style de musique ?
Je fais de la chanson française. Je vais musicalement à droite et à gauche. J’aime la musique du monde, irlandaise et latino.
Peux-tu nous parler de tes disques ?
Mes albums sont en vente partout. J’ai sorti le deuxième il y a un an. A côté, j’ai écrit deux polars, ce qui fait que je n’ai pas écrit de chansons depuis presqu’un an. Il faut environ un an pour écrire 12-13 chansons, ensuite il faut roder, puis les enregistrer.
Des gens te soutiennent depuis le début ?
Beaucoup de gens autour de Crépy-en-Valois me suivent. J’ai organisé un week-end Luc Alenvers, sur plusieurs jours. Cinq dates dans différents endroits étaient prévues, pour faire découvrir ma musique. Des gens ont fait les cinq ! J’étais accompagné de danseuses avec qui je joue régulièrement.
Pourquoi chanter en français ?
J’ai un accent pourri en anglais (rires). Parfois, je fais des reprises en espagnol. Mais en anglais, si tu n’es pas bilingue, tu écris des trucs un peu bateau !
Propos recueillis par Léa
Photos : Cédric