Un jour de pluie au Zoo d’Amiens, les otaries n’ont pas pu présenter leur spectacle habituel. L’occasion de découvrir le quotidien de ces mammifères à travers un entraînement médical.

Amandine et ses otaries nous ont fait le plaisir de nous faire la démonstration d’un entraînement médical. Cet entraînement permet de vérifier entièrement l’état des otaries, ce qui facilite l’approche du vétérinaire et qui permet des consultations dans le calme, sans peur et sans avoir besoin de les endormir.

Endormir une otarie peut-être dangereux car elle possède une couche de gras sur le corps qui lui permet de résister au froid. Lors de l’anesthésie il est donc plus difficile de la traverser ce qui rend l’opération plus compliquée.

Selon les visites les otaries peuvent être mises dans une cage pour faciliter et protéger le vétérinaire lors de la consultation.

Le target permet de fixer l’otarie sur un point, soit sur le soigneur, soit sur une cible. Cela permet à l’otarie de ne pas bouger lorsque le vétérinaire vérifie son état général.

Le “bridge” est un mot d’ordre pour dire à l’otarie que son exercice a été réussi et qu’elle aura, après celui-ci, le droit à une récompense. Bien souvent, elles sont récompensées par des poissons comme le hareng, le capelan et le sprat…

Pour suivre son soigneur, l’otarie est capable de courir contrairement au phoque. Le phoque possède deux petites pattes ramassées sur le côté, ce qui l’empêche de courir.

Demander à l’otarie d’ouvrir sa bouche pour une vérification dentaire. Lors de cet exercice, le vétérinaire pourra également lui toucher les oreilles et le dessous des poils pour vérifier son état et si éventuellement il n’y a pas de blessures. Cela permet aussi de regarder ses yeux et de lui mettre des gouttes, le tout dans une décontraction totale.

Le “coucher” sur le ventre et le “tourner” sont des positions permettant des échographies par exemple. Lors de ces positions l’otarie est vulnérable et cela peut être difficile pour elle. Cela peut également servir lors des prises de sang qui s’effectuent dans les pattes arrières car les veines y sont plus accessibles.

Une otarie possède des poils du bout du nez jusqu’à la queue. C’est un mammifère terrestre qui dort sur des promontoires rocheux en hauteur pour éviter ses principaux prédateurs comme l’orque ou le requin. Elles sont capables de sauter très haut et peuvent toucher un ballon jusqu’à trois mètres.

Golo est un mâle otarie de Californie de 24 ans qui pèse 250 kilos. Il est très imposant car c’est un mâle pour plusieurs femelles, il lui faut donc s’imposer face à ses concurrents. Les mâles ont un cri de chant ainsi qu’un aboiement.

N’hésitez pas à venir rencontrer les otaries au zoo d’Amiens Métropole.

Victoire Lefebvre

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