Installée à Ognes, Mélissa est sonothérapeute. À travers bols tibétains, tambours ou diapasons, elle utilise les vibrations sonores pour apaiser, soulager et rééquilibrer le corps.
C’est au sein d’un lieu atypique, une sublime annexe circulaire en bois, construite dans son jardin en avril à Ognes (Aisne), que Mélissa accueille ses clients. Elle est sonothérapeute depuis trois ans, et exerce également à Ham, en cabinet partagé, deux fois par mois.
Un métier vers lequel la vie a mené Mélissa naturellement. « Je suis Maman de deux enfants en bas âge, j’ai eu de gros soucis de santé, et mon poste ne me correspondait pas. Un membre de ma famille a une pathologie neurologique génétique et je cherchais ce qui pouvait l’atténuer. J’ai découvert les bols tibétains.«
Le handicap, sa bataille
Mélissa a fait du handicap sa cause. Elle intervient dans de nombreuses structures, autour de pathologies physiques et mentales. « C’est ce qui m’habite, sourit-elle. Je vais voir la beauté de l’âme. Le handicap ne m’a jamais dérangée. » Elle soutient aussi les aidants, dans une structure saint-quentinoise.
Pour devenir sonothérapeute, Mélissa a réalisé une formation en Belgique. « Dès les premiers modules, j’ai tout de suite senti qu’il y avait quelque chose à faire. Ca m’a débloqué tellement de choses ! Ma mère aussi dormait mieux, ça ne pouvait pas rester dans le cercle familial. Au début, j’avais trois quatre bols tibétains… Aujourd’hui, j’en ai 25 ! Ca devient technique et addictif« , annonce-t-elle dans un éclat de rires. Car Mélissa est une femme pétillante, douce, drôle malgré les maladies qu’elle côtoie au quotidien.
Elle parle avec passion de ses instruments, si précieux pour elle et ses clients, « j’en ai une quarantaine. J’y suis très attachée. »
En début de séance, Mélissa propose un petit questionnaire pour savoir comment la personne se sent mentalement et physiquement. « A partir de là, j’établis un protocole dans ma tête. Je connais le son du bol, et quand il ne sonne pas dans sa bonne note ou s’il vibre moins, je sais où travailler… On a tous à débloquer« , insiste-t-elle, en expliquant que notre vibration change plusieurs fois par jour, selon un mot prononcé, l’endroit où nous nous trouvons… « Une pensée change notre manière de vibrer. Le mental a un impact physique sur la manière de parler, de se tenir. »
Le son pour se nourrir et se rééquilibrer
Le son permet de se nourrir, de se rééquilibrer. « Sur le plan neurologique, il va émettre une fréquence, des ondes cérébrales de détente. Le son reprogramme progressivement« , explique-t-elle. Ainsi, lors d’un massage sonore, Mélissa va d’abord travailler la tête, « notre moteur« . « On travaille le côté cérébral puis le côté physique. La vibration vient détendre, soulager. On vient travailler l’énergétique.«
C’est comme si on raccordait un instrument, sauf qu’ici, l’instrument, c’est notre corps.
Lors d’une séance, chaque personne aura un ressenti différent. « C’est comme si on raccordait un instrument, sauf qu’ici, l’instrument, c’est notre corps. On se reconnecte à soi. Parfois, on accumule et on a des réactions qui ne sont pas nous, on va venir travailler au-delà. »
Mélissa danse autour de la table, légère comme une plume. Elle se déplace à pas de chat, sans un bruit, dans une grande douceur et une immense discrétion. Chaque instrument entre en scène avec fluidité. Les sons se succèdent, se répondent, et font naître en nous des sensations variées, parfois inattendues. C’est un voyage intérieur tout en vibrations.
La sonothérapeute propose également des séances tambour unité, un tambour géant qui va émettre des vibrations de la tête au pied. « J’utilise aussi beaucoup les diapasons de musique, sur des points d’acupuncture, afin de régénérer l’organe pour qu’il retrouve sa fréquence d’origine. » Mélissa se sert aussi d’autres instruments pour une musique relaxante, et utilise beaucoup le cristal.
Atteindre des endroits que l’on ne peut atteindre autrement
Elle aide par exemple le corps à se remettre après une grossesse. La vibration peut aider les personnes atteintes d‘endométriose, en atteignant « des endroits qu’on ne peut pas atteindre autrement. Les vibrations viennent masser l’intérieur. » Lors des séances, elle utilise aussi sa voix vibratoire, parfois seule, parfois mélangée à un instrument.
Pour chaque personne, elle établit un vrai suivi : « Je note notre rendez-vous, la fréquence, les effets, les ressentis. Parfois les gens reviennent, et me disent : ‘Ah oui, j’avais oublié cette douleur !' » La sonothérapeute envoie toujours un message le lendemain pour prendre des nouvelles, « il peut y avoir quelques difficultés pendant une journée.«
Mélissa s’adapte toujours à la personne. « Si elle veut rester les yeux ouverts, c’est possible, ou si elle ne veut pas que je pose un instrument sur son corps. Je fais attention et travaille tout en douceur. » Elle se lancera dans une nouvelle formation chamanique en septembre, en Belgique, pour explorer de nouvelles pratiques.
En attendant, elle continue à aider au lâcher-prise. « J’ai l’impression de faire voyager les gens à travers la musique. Ils n’ont rien à faire à part se laisser aller. » On ne trouverait pas de meilleurs mots pour décrire le massage sonore que nous a offert Mélissa.
Comm El
Vraiment une chouette personne Mélissa 🙏
Bonjour j’écoute beaucoup du handban en se moment sa me détend mais j’ai aussi déjà écouter les bols tibétains mais tout sa que sur youtube
J’adorerais essayer en vrai
Cordialement
Très bel article qui présente très bien les qualités et compétences de Mélissa
Ça doit être une déconnexion totale
Un voyage sonore qui fait du bien à l âme et au corps. Tellement bénéfique et complètement addictif ! Foncez les yeux fermés.
Tres belle découverte il y a quelques temps ..
A tres vite
Cela résume tellement bien la personnalité de Mélissa, une magnifique personne .
Les bienfaits qu’elle procure sur le corps et l’esprit n’a pas de mots .
Pour le comprendre faut l’essayer et après on ne peut plus s’en passer .
Ça a l’air super j’aimerais vraiment essayer ! 😍