Pour son troisième roman, Julia et Mrs Carpenter, Amélie Haurhay fait voyager ses lecteurs à l’est du département de la Somme. Un subtil hommage à sa région d’adoption qu’elle affectionne tout particulièrement.

” Je suis originaire du Nord, et je vis en Picardie depuis plus de dix-huit ans. C’est le travail qui m’a amenée dans ce coin des Hauts-de-France que je ne connaissais pas. J’ai appris à aimer la Picardie et je m’y suis installée définitivement“, confie Amélie Haurhay, auteure indépendante.

Après un premier roman auto-édité en 2016, Le Mystère des Ghénas, puis un second début 2020 intitulé 6h66, c’est naturellement que l’histoire de Julia et Mrs Carpenter a trouvé sa place au coeur du pays du Coquelicot. Les paysages atypiques de ce coin de la Picardie y ont une place particulière, tout comme la personnalité de ses habitants accueillants et naturels que l’auteure a su habillement retracer : “Écrire sur la Picardie n’était pas un objectif en soi, mais a pris sa place logiquement dans le déroulé de l’histoire.”

Des histoires de vies attendrissantes

Afin de nourrir son récit, qui se passe dans une ferme tenue par une anglaise attachante, Amélie Haurhay a puisé dans ses connaissances au sein de l’agriculture afin d’être au plus près de la réalité. Un amour de la terre qu’elle partage également depuis toute petite grâce à sa famille. “Dans ma famille, il y a toujours eu un potager qui garantissait la fourniture des légumes pour toute l’année. Je poursuis d’ailleurs moi-même cette aventure potagère aujourd’hui. L’amour de la terre me vient surtout de l’admiration de ce qu’elle nous offre et de la sidération de ce nous lui faisons subir”, raconte l’écrivaine.

Promenant son lecteur astucieusement entre le passé et le présent, la Picarde met ainsi en scène deux personnages aux visions différentes de la vie. Si Mrs Carpenters, parachutée en France et dernière de sa famille, se donne comme mission de faire vivre la mémoire de ses ancêtres, Julia, quant à elle, évite par tous les moyens d’évoquer une époque traumatisante. Un enchevêtrement de deux histoires de vie sur ces terres de mémoire qui montre bien l’importance du passé. “La rencontre de ses deux personnages offre ainsi de beaux échanges sur ce qui nous construit et l’importance qu’ont sur nous notre histoire et
l’Histoire”, constate l’auteure. Avec une tendresse incontestable, Amélie Haurhay avance peut-être dans ce troisième roman les secrets de la résilience.

Passionnée d’écriture, la Picarde de coeur, travaille actuellement sur l’écriture de son quatrième roman qui fera office d’un premier opus d’une trilogie post-apocalyptique.

  Manon Capelle

Plus d’infos sur son blog, sa page Facebook ou sur son compte Instagram.

À LIRE AUSSI

I want more : une romance aux échanges explosifs et aux tensions extrêmes par l’Amiénoise Charlotte Rodrigues

Les Compagnons de l’Orbre, une saga fantasy made in Lacroix-Saint-Ouen

« On se retrouvera », le premier roman de Manon Capelle

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

©2023 Tous droits réservés - Designed by Comm El -4- On Teste Pour Vous en Picardie | Mentions légales