Des spécialités Amiénoises au pied de la cathédrale
Tout près de la cathédrale d’Amiens se trouve un magasin de produits locaux et régionaux. Idéal pour ramener un petit souvenir de son passage dans la ville Picarde ou pour découvrir des spécialités parfois méconnues.
Dans son magasin Carnet de voyages, situé au pied de la cathédrale d’Amiens, François Verdez propose des objets touristiques issus de la région. L’idée lui est venue, avec sa femme, il y a déjà 10 ans, face à l’absence de magasin de souvenirs dans le quartier.
Après deux ans de collaboration avec un designer, le magasin a ouvert ses portes en 2016. Il propose de nombreux souvenirs d’Amiens et de sa région. Les propriétaires ont choisi de renouveler sans cesse leurs produits, en tenant compte des demandes des visiteurs. L’alimentation est entièrement d’origine locale. Quant aux objets et textiles, il sont issus d’un partenariat avec des imprimeries amiénoises.
Côté souvenirs à déguster, les macarons et tuiles proviennent du chocolatier amiénois Les chocolats de Nicolas. Le miel est issu des ruches De Wailly, situées aux Hortillonnages.
Dans les rayons du magasin Carnet de voyages se trouvent les confitures de Madame Defacque. Elles ont remportées plus de 20 titres au championnat du monde, notamment celle au parfum fraises et macarons. Cette année, la confiture cerises – thé vert – citrons est arrivée à la troisième place.
À découvrir également, des biscuits, des fleurs ou encore du sirop au vinaigre de cidre. Et, plus étonnant, du safran de la baie de Somme. Cette épice rare, appelée l’or rouge, est la plus chère du monde. Elle coûte entre 30 000 et 40 000 euros le kilo.
Les boissons ne sont pas en reste. Du cidre provenant de la cidrerie de la Garenne – l’une des dernières de la Somme, à dix minutes d’Amiens – se trouve dans les rayons du magasin. Il côtoie le gin L’Audacieux, fabriqué dans la distillerie d’Hautefeuille, issu de l’assemblage de baies de genévrier, de menthe-coq, de racines d’iris et de fleurs de sureau. C’est le premier Gin distillé en Picardie, sous la houlette de Gaël Mordac et d’Etienne d’Hautefeuille.
Des petits biscuits en hommage aux morts de la Grande Guerre sont également en vente. Ils sont parfumés au coquelicot – dont la couleur rouge fait référence au sang des soldats tués au combat – et au bleuet – la couleur bleu rappelant celle de l’uniforme des poilus.
Le magasin propose également des tissus de la couleur de la ville, le bleu « waide ». Les fleurs permettant d’obtenir cette coloration ont fait la richesse des négociants amiénois au Moyen-Âge. Le commerce du tissu bleu waide, notamment avec l’Angleterre, a aidé à financer la construction de la cathédrale d’Amiens au début du XIIIe siècle.
Nous cherchions des souvenirs typiques de la région, et n’avons pas du tout été déçus, très bel accueil des articles fabriqués avec des artisans de la région, uniques en leur genre. Nos pas nous mènerons de nouveau vers cet endroit de rêves.Merci à vous pour vos conseils
Que c’est bon de lire ce genre de commentaire !!!! Merci à vous