Les vidéastes amateurs du Studio Harly ne manquent pas d’idées pour faire vivre leur passion. Deux projets sont en cours, dont un qui traite des méfaits de la drogue. Le scénario de Flammes d’espoir a été conçu par l’un des membres, Damien Josse.

Réunis comme à leur habitude dans leur QG de Harly, avec la bonne humeur comme maître mot, la petite troupe de passionnés voit les derniers détails à régler avant la sortie définitive du film Flammes d’espoir sur Youtube. L’occasion pour eux de voir les petits défauts à effacer pour être totalement satisfait. Ce jour là, il n’y a pas toute la bande, mais l’envie de bien faire et de partager reste la même. Damien Josse commence la séance par expliquer son choix de scénario.

Âgé de 16 ans, l’Axonais a voulu aborder un sujet tabou dans ce court métrage dramatique. Évoquant les dérives de la drogue et de l’enlisement dans lequel les jeunes concernés peuvent se retrouver lorsque les problèmes d’argent s’ajoutent à la dépendance, Flamme d’espoir est aussi une façon de faire de la prévention : “C’est un moyen de montrer aux gens jusqu’où ça peut aller et que c’est quelque chose qu’il ne faut pas vivre.” S’il s’agit de son premier scénario, Damien Josse n’est pas à son galop d’essai concernant l’écriture.

Passionné  depuis des années, le jeune homme écrit poèmes et chansons. Il a voulu se lancer dans ce projet pour raconter l’histoire d’un proche. “Un ami à moi s’est confié un jour sur ce qui lui était arrivé. Cela m’a touché et j’ai voulu en parler à ma manière. Je lui ai bien sûr demandé s’il voulait bien qu’anonymement j’en parle dans un court métrage et il m’a dit oui”, confie le jeune homme.

Si des scènes ont été inventées pour pimenter l’histoire de ce personnage dont la vie bascule après qu’il accepte de vendre de la drogue, la plupart de la narration est tirée de faits réels. La version finale sera publiée sur la chaîne YouTube de Studio Harly ce 29 juin.

Un slasher en court d’écriture

La réunion a également permis de parler du prochain projet, dont un clin d’oeil a dores et déjà été mis sur la chaîne afin d’expliquer le concept. Sous forme de slasher, sous-genre cinématographique d’horreur mettant en scène les meurtres d’un psychopathe masqué, il raconte l’histoire d’un jeune homme qui hérite de la moitié d’un village après le décès de son grand père. “On a inventé un personnage, Mohawk, et on va pouvoir créer tout son univers”, s’enthousiasme Benjamin. La petite bande de vidéastes amateurs ne manque pas d’imagination pour faire vivre leur passion.

Manon Capelle

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  1. […] un agent et un backmaker. « Quand on a commencé Brandon connaissait déjà Benjamin, de Harly Studio.  En échange quand il a besoin de quelque chose ou quelqu’un pour ses courts métrages ou […]

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